TERGNIER - VENDEUIL / Willy Vinchon dort en prison
Willy Vinchon a été condamné vendredi à 4 ans de prison dont 1 ferme pour trafic d’héroïne.
Il était sorti de prison en décembre dernier.
Etabli au camping municipal de Vendeuil, il a revendu de l'héroïne pendant une quinzaine de jours.
Selon nos informations, il semblerait qu'il ait remis le nez dans le trafic pour rembourser des dettes de stupéfiants.
"J'ai fait une grosse connerie, je le reconnais. C'est une connerie qui a duré 15 jours.
Quand je me suis rendu compte que j'avais déconné j'ai tout arrêté", a-t-il lancé à la barre du tribunal correctionnel de Laon, sans entrer dans les détails.
Ni balancer la personne qui lui avait procuré les 47 grammes d'héroïne mentionnés dans le dossier.
Willy Vinchon, également consommateur, en garde une partie pour lui et revend le reste.
Son casier judiciaire, qui fait état de quatre condamnations, dont trois pour des stupéfiants, et la réputation qui le précède n'est pas fait pour attendrir le Parquet.
Quand un Vinchon comparait devant le tribunal, l'ombre de la maison blanche plane toujours sur l'audience.
Le substitut Sicot a requis la peine plancher de 4 ans, dont trois avec sursis, avec mandat de dépôt mais aussi obligations de soins, de travail et de formation.
Me Ognami, avocat de la défense, a posé la question de la valeur dissuasive de la prison, évoquant la contrainte des circonstances de la vie qui pèse sur son client.
le tribunal ne s'est pas laissé attendrir et a suivi les réquisitions.
UN RESEAU DEMANTELE
Le 17 juin, les 7 clients de Willy Vinchon comparaîtront devant le tribunal correctionnel de Laon.
De plus, le même jour, 10 prévenus comparaîtront également dans le cadre d'un trafic d'héroïne.
Ils ont été interpellés ces jours derniers par les policiers ternois.
Parmi eux, un couple de Laférois, qui importait la drogue de la banlieue de Rotterdam, aux Pays-Bas.
6h30, hier matin, une citroën Xsara conduite par une femme de 23 ans, résidant à Chauny, sort de route dans un virage.
Elle termine sa course sous le pont de la 1044.
La conductrice a été transportée par les pompiers de La Fère à l'hôpital de Saint-Quentin pour contrôle.
Jennifer et Manuel
Lundi en fin de matinée, le maire Alex Lesbros a eu l'agréable mission d'unir les desintées de Manuel Candido 31 ans, pâtissier demeurant à Laon et Jennifer Fontaine 30 ans,
vendeuse domiciliée dans la commune.
Ils se sont mariés en présence de Diamantino Costa Candido, Monique Candido, Jean-Jacques Fontaine et Martine Fontaine, leurs témoins respectifs.
L'Aisne Nouvelle présente ses v&oeli;ux de bonheur aux jeunes mariés et ses félicitations aux familles.
En allant au salon des idées créatives de Reims, les animateurs du centre socioculturel de Moÿ-de-l'Aisne avaient une petite idée derriére la tête.
En effet, aprés cette visite proposée au tarif de 6 € et suivie par 13 personnes venues de Brissay-Choigny, Vendeuil, Alaincourt , Saint-Quentin et Moÿ-de-l'Aisne et deux
encadrants, tous sont revenus ravis et les bras chargés de matériel et les têtes remplis d'idées.
Le but pour les dirigeants du centre socioculturel était de fédérer et composer un groupe de personnes afin d'ouvrir un nouvel atelier "Créafolie" au centre social.
Un atelier qui débuterait aprés les vacances de Pâques, le jeudi 22 avril, à la salle des associations, le temps que les travaux du centre soient terminés.
Hier soir, un carambolage s'est produit sur la RN 1044 entre Travecy et Vendeuil.
Deux personnes ont été transportées au centre hospitalier.
Hier, vers 18h30, la RN 1044 a été le théâtre d'un carambolage impliquant trois conducteurs.
Selon les premières constatations menées sur place par les gendarmes de Ribemont, le conducteur d'une Renault Scénic circulant dans le sens Laon-Saint-Quentin s'est déporté sur la voie
d'en face.
Il a percuté une Peugeot 206.
Le conducteur d'une Citroën C4 qui suivait la 206 a heurté celle-ci à l'arrière.
Les voitures ont fait un tête à queue.
Les pompiers de Tergnier ont porté secours aux automobilistes.
La conductrice de la C4, blessée au visage, a été transportés au centre hospitalier de Laon.
La conductrice de la 206, choquée, a été emmenée à l'hôpital de Chauny.
Quant au condcteur de la Scénic, il a refusé d'être pris en charge par les sapeurs pompiers.
Si les causes de sa perte de contrôle ne sont pas encore connues, les piste de l'alcoolémie et de la conduite sous l'emprise de produit stupéfiant sont d'ores et déjà
écartées.
La circulation sur la RN 1044 a été alternée pendant près de deux heures
LA CAPELLE / VENDEUIL - L'hommage à Ambre et Fauve
Elles habitaient Vendeuil, elles sont décédées le 1er septembre 2009 dans un dramatique accident de la route qui a beaucoup ému.
Fauve Caramelle, 21 ans, et sa nièce Ambre, 17 ans, allaient ce jour-là faire des courses pour leurs fourrnitures scolaires à Saint-Quentin.
"C'est invivable", résume la grand-mère dans son café de Vendeuil, Le Sanilhac.
Ambre était amoureuse des chevaux.
Elle en possédait d'ailleurs un, Go de Giel, qui est désormais avec la sœur de Fauve.
"Alors, reprend la grand-mère, on s'est dit qu'on allait faire quelque chose."
A l'occasion du grand prix des buralistes à La Capelle, il a été décidé de dédier la course hippique à la mémoire des deux jeunes filles tant regrettées.
Un hommage très discret.
Toute la famille était présente, et a d'ailleurs, remis le prix au vainqueur.
Une famille très soudée, dans le chagrin et les larmes.
"Le plus difficile, reprend la grand-mère, c'est le manque."
Et dans un silence, très digne : "Quand vous savez, vous prenez le temps de dire au revoir.
Les filles, elles étaient toujours chez nous, au café..."
Tout le village de Vendeuil, où Ambre et Fauve sont nées, soutient la famille dans la douleur.
"Pour ma fille, c'est terrible.
Un sentiment de haine, on ne peut pas l'empêcher..."
La famille est bien connue, et plus qu'appréciée dans la commune.
"Je n'étais jamais venue à La Capelle", conclut la grand-mère.
Restent maintenant les responsabilités à déterminer, dans ce drame où une fuite d'huile a coûté la vie à deux demoiselles dans la fleur de l'âge.
Mais cela, la famille ne veut pas encore y penser.
Pas maintenant. Ce dimanche, c'était le temps du souvenir. En mémoire d'Ambre et de Fauve.
SAINT-QUENTIN / VENDEUIL - Deux naissances à domicile la même nuit
Les bébés sont parfois imprévisibles.
Dans la nuit de lundi à mardi, deux familles en ont fait l'expérience.
Bryan et Lucas ont vu le jour, dans les mêmes circonstances, à quelques kilomètres de distance.
Bryan est né à Saint-Quentin, chemin de Gauchy, à 2h30, dans la nuit de lundi à mardi.
À peine deux heures plus tard, Lucas arrivait à son tour à Vendeuil, à 4h10.
Tout le petit monde va bien, et est depuis, en convalescence, à l'hôpital
Les deux petits garçons sont nés à quelques kilomètres et deux heures d'écart, mais ils ont tous les deux mis 30 minutes pour sortir du ventre de leurs mamans.
Alors comment accouche-t-on à domicile, alors que les mamans sont suivies au centre hospitalier et que ce n'était pas, dans leur cas, un premier bébé ?
Une sage-femme du centre hospitalier explique qu'il n'y a aucune règle.
"Bien souvent, les contractions ne sont pas ressenties comme très douloureuses, alors la maman ne s'inquiète pas tout de suite."
Une situation connue par les deux heureuses mamans.
Bryan s'est annoncé vers 2 heures du matin ; Véronique Lepére demande à sa fille de 16 ans, Allison, d'aller chercher de l'aide.
Sonia Beauchard, qui habite presque à côté, arrive quelques minutes plus tard dans la maison ; elle se sent rassurée par la présence d'Audrey, une autre voisine.
"Je l'ai trouvé appuyée contre son gaz, dans la cuisine, tellement elle avait mal" explique Sonia.
La décision de l'emmener au centre hospitalier est prise aussitôt, devant la fréquence très rapprochée des contractions.
"Mais j'ai demandé à aller faire pipi avant de partir", explique la maman, qui ne ressortira pas des toilettes.
La tête du bébé est sortie.
Des conseils demandés par téléphone aux pompiers
Très vite, toute la petite troupe autour d'elle allonge la maman par terre, sur une couverture de fortune, tout en demandant des conseils aux pompiers, joints quelques minutes auparavant au téléphone.
Et soudain, Sonia, la voisine et amie de Véronique Lepère, n'a plus le choix.
"Jai dû tirer le bébé, car il fallait le sortir à tout prix.
J'étais un peu paniquée, car je n'ai connu que des césariennes en mettant mes enfants au monde", explique cette maman très modeste sur son geste.
Les pompiers ont pris en charge à leur arrivée, la maman et le petit Bryan, 2,810 kg pour 48 cm.
Même scénario à Vendeuil, à quelques kilomètres.
Au domicile de Doriane et Sylvain, tout était prêt pour accueillir leur deuxième enfant, d'ici quelques jours, le 16 février.
Mais même avec les valises prêtes à charger, dans la voiture, le temps a manqué au couple pour rejoindre le centre hospitalier.
"Finalement, on n'aurait pas eu le temps d'y aller, explique Doriane, la maman, qui a donné naissance à Lucas, en seulement 30 minutes.
Surtout avec les mauvaises conditions météo de la nuit.
A 4h10, Victor avait un joli petit frère de 3,970 kg et 51 cm.
C'était la nuit magique des bébés ce 9 février, un préambule à la Saint-Valentin, un beau cadeau pour la fête des amoureux.
Décidément, l'affaire Betems finira-t-elle par être un jour jugée ?
Un sixième renvoi a été décidé hier devant le tribunal correctionnel de Saint-Quentin.
Le 4 décembre dernier, explique l'un des avocats, Me Gilles Laurent, "un complément d'instruction avait été demandé".
Les juges avaient refusé cette demande.
La défense a fait appel.
La décision doit être connue le 3 mars prochain, à Amiens.
A partir de là, deux solutions.
Soit la demande est acceptée en appel, et l'instruction reprend, ce qui repousse à une date inconnue le prochain passage à la barre.
Soit elle est refusée, et dans ce cas, l'affaire sera (à nouveau) devant les juges de Saint-Quentin, le 28 mai prochain.
Abus de biens sociaux, recel et banqueroute : une affaire somme toute pas si "spéciale" que cela, en surface.
Mais qui porte tout de même sur un volume global de quelque 600 000 euros, si tant est qu'il soit possible de "globaliser".
Parmi les sept prévenus, un patron, des associés et des employés de la société de pose de clôture.
Sans oublier un fonctionnaire de la ville d'Amiens, qui doit, lui, répondre de corruption.
Dans les grandes lignes : Pour faire face aux difficultés de l'entreprise en 2005, une deuxième société avait été créée, afin de faire de la sous-traitance et
ainsi alléger les charges de la première structure.
Sauf que progressivement, tous les associés de la première société s'étaient retrouvés dans la seconde.
Il avait été mis fin aux activités de la première entreprise.
Quoi qu'il en soit, pour la petite dizaine d'avocats et la prochaine étape est donc le 3 mars, à Amiens.
Plusieurs membres d'une entreprise de pose de clôture doivent à nouveau comparaître demain vendredi devant le tribunal à propos d'une affaire de détournement de fonds.
Sixième audience d'une affaire qui a bien du mail à arriver devant les juges !
Cinq fois renvoyée !
Lors de la dernière audience, le 4 décembre dernier, un nouveau report a mis en évidence toute la complexité du dossier.
Les sept prévenus, et la petite dizaine d'avocats ont butté sur un obstacle de plus.
Le procureur a soulevé que deux des prévenus, qui ont pourtant des divergences, disposaient des mêmes avocats.
"Un conflit d'intérêts", selon les juges qui avaient préféré ajourner.
Abus de biens sociaux, recel et banqueroute : il faut dire que le dossier est particulièrement complexe.
A la barre, on trouvera un patron, des associés et des employés de la société de pose de clôture.
Sans oublier un fonctionnaire de la ville d'Amiens, qui doit, lui, répondre de corruption.
Dans les grandes lignes : Pour faire face aux difficultés de l'entreprise en 2005, une deuxième société avait été créée, afin de faire de la sous-traitance et
ainsi alléger les charges de la première structure.
Sauf que progressivement, tous les associés de la première société se sont retrouvés dans la seconde.
Il a été mis fin aux activités de la première entreprise.