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Les rues et leurs explications

Vendeuil compte quarante-deux rues. Plusieurs d'entre elles portaient le nom de seigneurs ou de faits historiques. Citons : Rue de Ghuistelle, d'Orléans, de Clérembault, de Luxembourg, du Chatelet, de St Lazare, de Vendôme, du Bourguet, du Prieuré, de Simon fer, du carcan etc... Le plus haut point se trouve au lieu-dit "Montferret" à 110 M d'altitude. La superficie du terroir est de 1444Ha, 68A, 41Ca.

C'est au cours d'une réunion du Conseil présidée par Monsieur Roger CAUCHETEUX, Maire, que les rues ont été rebaptisées, le 3 mai 1974.
Certains noms ont été conservés car ils marquaient un fait historique ou un personnage de notre cité. D'autres par contre ont été modifiés et c'est le nom d'une personnalité de notre département qui les a remplacés.

Visionnez aussi les photos actuelles des rues de Vendeuil. Elles sont accessibles depuis l'imagette inscrite en face de certaines rues.

B


D5-E6

Ce nom se rencontre dans de nombreux lieux dits. Les nombreuses forêts d'autrefois étaient sans nul doute infestées de loups. Cette rue avait pour ancien nom Rue Barblanloup. Elle fut plusieurs fois reconstruite à cause des incendies qui l'ont ravagée.
Cette rue se poursuit vers Remigny par la RD 421.


C8

Le mot bourget vient de bourg. Autrefois, cette rue desservait deux quartiers qui formaient un petit bourg. D'une longueur de 135 m, cette rue a changé de nom en 1974. Elle était alors formée de deux boulevards (du Nord et du Sud).


E5

D'une longueur de 96 m, cette rue s'appelait Rue des Masselottes avant 1974. Edouard BRANLY (Amiens 1844 - Paris 1940), physicien français.
Edouard BRANLY passa sa jeunesse et fit ses études à Saint-Quentin. Il inventa les premiers radioconducteurs. Après des études à l'école normale supérieure (1865), il devient le directeur adjoint du laboratoire de physique de l'ENS, poste qu'il occupa jusqu'en 1875. En 1888, il étudia l'action du courant dans certains solides et la conductibilité d'une couche de limaille. Il imagina, en 1890, le cohéreur à limaille, premier détecteur d'ondes hertziennes. Il conçut le principe de l'antenne émettrice (1891) et fit des expériences de télécommande (1902). En 1911, il entra à l'Académie des Sciences.

C


D8-D10

L'Avenue Paul Carette s'appelait jusqu'en 1974 Route de Saint-Quentin à La Fère - RD 346. Elle se termine à la sortie sud du village.
Paul CARETTE : né le 13 octobre 1851 à Vendeuil, il y sera maire de 1912 à 1921. Il présenta à l'exposition universelle de 1889, un wagon citerne de 15 tonnes pour le transport des liquides. Il sera la promoteur de la société des wagons-réservoirs. Il fera de nombreuses études sur la distillation, le chauffage, les siphonsde chasse d'eau, la houille, les phosphates... Avant la guerre 1914-1918, les écoles se trouvaient situées dans les deux ailes de la mairie. Le maire de l'époque - Paul CARETTE - décida à l'heure de la reconstruction d'édifier un nouveau et vaste édifice scolaire sur une propriété lui appartenant et qui dominait le village. Ingénieur de son état, il en conçut lui-même les plan, y compris celui du fameux escalier monumental qui souffrit des tirs d'artillerie en 1940. Paul CARETTE s'offrit ce plaisir étant donné qu'il finança la totalité des travaux qui se chiffraient à plusieurs dizaines de millions d'anciens francs. Ce généreux bienfaiteur, mort à Vendeuil le 17 octobre 1921, ne connut jamais son œuvre terminée en 1928.


B8

Longueur 84 m.
C'est une allée qui était emprunté par les cavaliers pour se rendre au château.


B8-C8

D'une longueur de 154 m, cette rue date d'avant les années 1970.
Vendeuil possédait un château fort qui fut pendant des siècles la demeure des chefs très puissants. Il s'élevait sur l'emplacement même de l'oppidum des Véromandues (Gaulois). On pense qu'il a été construit au VIII° siècle, par les comtes du Vermandois. C'était un œuvre massive avec 4 tours, imprenable avant l'invention de la poudre. Un souterrain de 2 km reliait la château et le prieuré. Situé près de la rivière, sur une colline assez élevée, il était fortifié par un mur d'enceintes de plusieurs mètres, protégé par des fossés larges et profonds, ainsi que par l'Oise. Entre le mur (d'une épaisseur de plusieurs mètres et construit en pierres blanches fortement liées par un mortier d'une grande dureté) et le fossé, il y avait des caves dans lesquelles les habitants venaient se réfugier pendant les guerres du moyen âge. La châtellerie de Vendeuil était encore très importante au XVIII° siècle. Elle comprenait le moulin à blé, le tordoir à huile, le moulin à vent de Remigny, de nombreuses fermes, près et terres des environs dont les occupants devaient payer des droits. Après la révolution de 1789, ce château, dont une partie tombait en ruine depuis la chute de la féodalité subit le sort commun. Les habitants démolirent ses remparts et employèrent les matériaux à la construction de leurs maisons. Le dernier seigneur de Vendeuil, M. DE BRIENNE, est mort en 1794 sur l'échafaud. Sa femme qui lui survivait vendit cette propriété à M. DE LEFLUEL, préfet du palais sous Napoléon. Celui-ci revendit par parties ce qui restait du château.


D7

Anciennement appelée Rue d'Orléans, cette rue a une longueur de 86 m.
Paul CLAUDEL (Villeneuve sur Fère 6 août 1868 - Paris 1955), écrivain et diplomate français.
A seize ans, il passe et réussit son baccalauréat. Pendant longtemps, Paul CLAUDEL essaiera de vaincre sa résistance à l'appel de l'église. Le 2 décembre 1886, il reçoit un choc religieux. Désormais, il sera poète de la foi. A 22 ans, après quelques ouvrages sans grande importance, il est reçu premier au concours des affaires étrangères et opte pour les consulats. Son premier poste diplomatique le conduira à New York, en 1893, puis à Boston où il compose l'Echange. Nommé en Chine, il restera 5 ans où il écrira la plus part des poèmes qui constituent Connaissance de l'Est. Au cours d'un séjour en France en 1900, il se retire dans une abbaye bénédictine et songe à se faire moine. En 1905, il se marie avec Reine Sainte-Marie PERRIN, fille de l'architecte DE FOURVIERE. A partir de 1909, ses fonctions diplomatiques le retiennent en Europe pendant plusieurs années. C'est au cours de Soulier de satin. Il sera ensuite ambassadeur de Washington (de 1927 à 1933), puis de Bruxelles (de 1933 à 1935). Reconnu vers la fin de sa vie comme le plus grand poète français vivant, Paul CLAUDEL a dû attendre d'avoir 75 ans pour assister au triomphe du Soulier de satin le 27 septembre 1943 à la Comédie Française. Il entra à l'Académie française en 1946. Poète (Connaissance de l'Est, 1895-1905 ; Cinq Grandes Odes, 1900-1908), il montra dans ses drames que les aspirations contradictoires de l'homme, le conflit entre la chair et l'esprit ne peuvent être résolus que dans un dépassement de soi-même et la reconnaissance de l'amour sauveur de Dieu (Têtes d'or, 1890 ; Partage de midi, 1905 ; l'Annonce faite à Marie, 1912 ; le Soulier de satin, 1943).


B9-C9

Cette rue qui se termine dans les près a une longueur de 150 m.
Quelques problèmes subsistent à la dénomination exacte de CLERAMBAULT, certains disent CLEREMBAUD ou CLAREMBAULD. Il était marié à Emmeline. Il eurent quatre enfants : Clarembauld, Guy (seigneur de Moy), Scot et Emmeline. Mais avant de poursuivre sur la biographie de CLEREMBAULT, donnons en quelques mots l'historique du nom de cette noble lignée. Les CLEREMBAULT, maison des plus illustres de France et des plus anciennes, a fourni plusieurs branches, dont une s'est établie en Anjou et une autre en Bretagne. Cette famille s'est éteinte en 1704 en la personne du marquis de CLEREMBAULT, lieutenant général des armées du roi. On retrouve des traces d'un CLEREMBAULT qui fut généalogiste du roi. Il fut inhumé dans l'abbaye de Saint Denis. On voyait sur sa tombe un chêne arraché ; c'est une des pièces de l'écu de la maison CLEREMBAULT. Les armes de CLEREMBAULT de Vendeuil étaient :

Un lion issant d'or sur un champ d'azur avec cette devise
Nous sommes de Vendeuil, Vendeuil nous sommes
C'était le premier seigneur connu de Vendeuil, et en tant que tel, il habitait le château en 1405. M. Coliette dit de lui que c'était un vaillant homme de guerre.


D9

Un clos est un coin de terre. Cette appellation est surtout utilisée lorsque des arbres fruitiers sont plantés dans le terrain.
M. LARIVE (dans son essai sur la commune de Vendeuil) nous dit : "Autrefois, et dès le IX° siècle, Vendeuil était un pays de vignobles, les enclos dénommés la Fontaine Saint Simon, le clos Jambeau dans lesquels il y a aujourd'hui des pommiers, étaient couverts de vignes". En effet, la culture des vignes avait été rendue possible grâce aux grands bois sur les hauteurs de Cerisy, qui retenaient les vents froids.
D'une longueur de 120 m, cette rue se termine dans les champs.


B6-B7

Marie Jean Antoine Caritat, marquis de CONDORCET (Ribemont 1743 - Bourg la Reine 1794), savant et homme politique français.
Député à l'Assemblée législative (1791), puis à la Convention (1792), il présenta un plan grandiose d'instruction publique. Accusé comme Girondin, il se cacha pendant huit mois, composant l'Esquisse d'un tableau historique des progrès de l'esprit humain ; arrêté, il s'empoisonna. Il est l'auteur de nombreux écrits scientifiques et philosophiques, et collabora à l'Encyclopédie. Ses cendres ont été transférées au Panthéon en 1989.


C5-D5

Crinquet vient du patois Vendeuillois qui signifie petite montée. Longueur 158 m.



C8-D8

Le mot Croisie vient de croisement. Il y a dans cette rue un grand carrefour (les 4 rues).



D


C4-C5

Camille DESMOULINS (Guise 1760 - Paris 1794), journaliste et homme politique français.
Avocat républicain, il appela aux armes la foule réunie dans les jardins du Palais-Royal, le 12 juillet 1789. Membre du club des Cordeliers, il participa au mouvement révolutionnaire avec son journal, les Révolutions de France et de Brabant (1789-1791). Adversaire des hébertistes, qu'il attaqua dans son nouveau journal, le Vieux Cordelier (1793), il fut guillotiné avec Danton.


D8

Alexandre Dumas, dit Dumas Père (Villers Cotterêts 1802 - Puys, près de Dieppe 1870), écrivain français, fils d'Alexandre Davy de la Pailleterie.
Aidé de plusieurs collaborateurs, il signa près de 300 ouvrages et fut le plus populaire des écrivains de l'époque romantique avec ses drames (Henri III et sa cour, Antony, La Tour de Nesle, Kean) et ses romans (les Trois Mousquetaires, Vingt Ans après, le Vicomte de Bragelonne, le Comte de Monte-Cristo, la Reine Margot, la Dame de Montsoreau, les Quarante Cinq).

F


C3-C4

Elle se nomme ainsi tout simplement parce qu'elle mène aux falaises qui surplombaient l'ancienne voie ferrée.
En 1826, elle s'appelait Rue de Moy.
D'une longueur de 459 m, cette rue se termine dans les champs.


C6-C7

Jules FERRY (Saint-Dié 1832 - Paris 1893)
Avocat et homme politique français. Député républicain à la fin de l'Empire (1869), membre du gouvernement de la Défense nationale et maire de Paris (1870), ministre de l'Instruction publique (1879-1883), président du Conseil (1880-1881, 1883-1885), il fit voter les lois relatives à la liberté de réunion, de la presse et des syndicats, et attacha son nom à une législation scolaire : obligation, gratuité et laïcité de l'enseignement primaire. Sa politique coloniale (conquête du Tonkin) provoqua sa chute.
C'est dans cette rue que se trouve l'école primaire de Vendeuil.


D5-E5

M. COLIETTE, dans un de ses livres sur Vendeuil, nous dit : "Au XVII° siècle, on trouve à l'ouest du village, les fondations d'une ancienne abbaye sous le vocable de Saint Martin. Cet endroit est connu dans le pays sous la dénomination de Fontaine Saint Simon". De cet endroit seraient parties des processions.
M. LARIVE (dans son essai sur la commune de Vendeuil) nous dit : "Autrefois, et dès le IX° siècle, Vendeuil était un pays de vignobles, les enclos dénommés la Fontaine Saint Simon, le clos Jambeau dans lesquels il y a aujourd'hui des pommiers, étaient couverts de vignes". En effet, la culture des vignes avait été rendue possible grâce aux grands bois sur les hauteurs de Cerisy, qui retenaient les vents froids.
Elle s'est d'abord appelée rue Saint Simon, les termes de la Fontaine ont été rajoutés ensuite.
Cette rue fait 128 m de long.

G


D7-C8 - Longueur 428 m.

On pense que GLAUCARNE serait le nom d'un ancien seigneur de Vendeuil, mais personne n'en est sûr.
Le bas de cette rue (entre la Rue Pasteur et la Rue Jules Ferry) s'appelait, en 1826, Rue Delvas. Le haut (à partir de l'intersection de la Rue du Poncelet) s'appelait Rue du Puits Puitaine.


C5-D5

Cette rue d'une longueur de 169 m porte ce nom depuis le XIX° siècle.
Il y avait autrefois un fief désigné sous le nom de Ghistelle. On le trouve mentionné en 1561 dans les délibérations de la chambre des comptes de La Fère sous le nom de Ghuistelle, et 2 ans plus tard sous le nom de Ghistelle. Certains pensent que c'était une ferme située à l'est du village, à peu de distance de l'église. C'est à cet endroit que l'on aurait trouvé des sarcophages mérovingiens. En effet, à la fin du XIX° siècle, M. ECK, conservateur des musées de Saint-Quentin écrivait : "Des sépultures mérovingiennes et peut être carolingiennes évoquent le souvenir d'un lointain passé dans cette commune". Dans l'essai de M. LARIVE, on nous dit : "Des tombes ont été trouvées à différentes époques dans Vendeuil, principalement près de l'ancien château, le long de la route de La Fère, au lieu dit Montigny. A Montigny, tout un cimetière fut découvert ; il se trouvait sur la falaise, au bord de l'Oise et se prolongeait jusqu'au sommet, à un endroit occupé par une carrière à craie. C'est vers 1880 que les ouvriers trouvèrent les premières sépultures, mais ce ne fut qu'en 1887 et 1888 qu'un certain nombre d'objets furent recueillis".

H


C6-D6

Les établissements hospitaliers sont d'origine purement chrétienne. Toutefois, ils ne commencèrent à se développer qu'après le règne de Constantin (VII° siècle). On ne peut assigner de date à la construction de l'Hôtel-Dieu de Vendeuil. Un édit de Louis XIV semble indiquer sa fondation en l'année 1695. Il est probable qu'il ne s'agissait alors que d'une reconstruction. Le précédent établissement ayant été détruit au moment de l'invasion de notre pays par les Espagnols en 1674. En 1707, l'Hôtel-Dieu n'était pas encore réédifié puisque cette année-là, monseigneur Claude MAUR d'AUBIGNE, évêque et comte de Soissons, ordonnait de rétablir incessamment l'Hôtel-Dieu pour secourir les pauvres malades. Le 24 septembre 1704, fut loué un terrain proche de l'église pour y établir l'Hôtel-Dieu. Des reconstructions et des améliorations ont été faites à diverses époques. A la révolution, les biens de l'Hôtel-Dieu deviennent biens nationaux. Détruit pendant la guerre de 1914-1918 comme toutes les maisons de Vendeuil, l'Hôtel-Dieu fut reconstruit hors du village sur un terrain offert par M. CARETTE, alors maire. Son nom se changea alors en Hospice de Vendeuil.

L


D7

Jean de LA FONTAINE (Château-Thierry 1621 - Paris 1695), poète français, auteur des Fables.
On lui doit également de nombreux Contes et Nouvelles en vers (1664-1685), récits galants imités de l'Arioste et de Boccace. Courtisan mais ami sincère, il fut notamment le protégé de Fouquet et de Mme de la Sablière.

M


E6

On pense que cette voie permettait aux dames du château de se rendre à Remigny. Elles étaient alors réservées à ces dames.
D'une longueur de 152 m, elle aboutit à la RN 44.


D6-E6

On pense que cette voie permettait aux dames du château de se rendre à Remigny. Elles étaient alors réservées à ces dames.
Longueur 222 m.


C8-C10

Il existait autrefois à Vendeuil une maladrerie ou léproserie. C'était un hôpital destiné aux lépreux au Moyen-Âge. Un certificat portant la date du 19 août 1693, dans les archives de l'Hôtel-Dieu, attestait l'existence de la maladrerie. Cet établissement était situé à l'extrémité sud du village, sur le chemin du Bourguet (devenu Rue de la Maladrerie) qui conduit à Travecy. Il serait difficile d'indiquer l'origine exacte de cette maladrerie, cependant elle ne devait par remonter au-delà du XII° siècle, époque de la fondation de ce genre d'hôpital. Ce fut au retour des croisades que la lèpre apparut en France. Elle fut rapportée par les croisés et se répandit d'une manière foudroyante. Les lépreux étaient traités à Vendeuil comme ils l'étaient partout : objets de répulsion pour tous. Aussitôt qu'ils étaient reconnus malades, on les enfermait dans la maladrerie. Après avoir chanté sur eux l'office des morts, qu'ils devaient écouter revêtus d'une robe noire et placés entre deux tréteaux pour figurer de cercueil. La maladrerie de Vendeuil jouissait de divers droits et exemptions ; entre autres de la franchise de vinage pour ses vins et ne payait pas la dîme. Ses biens étaient assez considérables. Par un édit du 7 février 1695, Louis XIV supprima la maladrerie et réunit ses biens à ceux de l'Hôtel-Dieu. En vertu de cet arrêt, les bâtiments de la maladrerie qui tombaient en ruine furent jetés bas. Pour en perpétuer la mémoire, les habitants érigèrent, au lieu où s'élevaient ces constructions, un calvaire qui fut détruit lors de la révolution. Un autre calvaire fut édifié à cet endroit en 1804.
Appelée en 1974 rue du Bourguet, cette rue a une longueur de 295 m.
En 1826, le début de cette rue jusqu'à l'actuelle Rue Clérambault s'appelait Rue du Bourguet ; la fin s'appelait, quant à elle, chemin du milieu de Vendeuil.


B8-B9

Marie de LUXEMBOURG, fille de Pierre de Luxembourg, épouse en 1487, François de BOURBON, Comte de Vendôme et est rétablie par Charles VIII dans ses biens (La ville de La Fère - 7 km au Sud - passe aux Bourbons). Elle aura six enfants. Veuve en 1495, pendant 51 ans, elle consacre son veuvage à mériter qu'on l'appelle "La Mère des Pauvres", "La Bonne Dame". Marie de LUXEMBOURG meurt en 1546. Marie de LUXEMBOURG est également bisaïeule de Marie Stuart.


D5

Henri MARTIN (Saint-Quentin 20/02/1810 - Paris 14/12/1883), Historien
Il débuta dans la littérature par des romans, mais il se livra bientôt aux études historiques. Il suivit les cours du collège de Saint-Quentin, puis de notariat. Il écrit "Wolfthurn" en 1830, puis sous les pseudonymes de Félix et de Irner avec son ami Félix Davin, ils écrivirent des romans historiques sur l'époque de la fronde. Minuit et midi en 1832, la Vieille fronde en 1832. Puis avec l'aide du bibliophile Jacob (Paul Lacroix ), il écrira ce qui deviendra le chef d'œuvre de sa vie : Histoire de France. Cette œuvre tout juste terminée, il se mit à la reprendre en sous œuvres, et cela pour une période de dix sept ans (1837 - 1854, pour 19 volumes).
Son Histoire de France a obtenu le grand prix Gobert à l'Académie des Inscriptions en 1844, le deuxième prix Gobert à l'Académie française en 1851, le premier en 1856 et le prix biennal de 20 000 francs décerné par l'Institut en 1869.
Professeur d'histoire à la Sorbonne pendant six mois en 1848. Président de l'association amicale des anciens élèves du collège et du lycée de Saint-Quentin. Président de la Société d'anthropologie.
Henri Martin fut élu à l'Académie des Sciences morales et politiques en 1871, et, après avoir échoué contre Cuvillier-Fleury en 1866, il fut élu à l'Académie française le 13 juin 1878 en remplacement d’Adolphe Thiers. Il devait être régulièrement reçu le 8 juin 1879 par émile Ollivier, mais à la suite d'un long incident, il le fut le 13 novembre 1879 par Xavier Marmier désigné par l'Académie sur la proposition de Mézières. Rédacteur au Siècle, Henri Martin fut maire du XVIe arrondissement en 1870, député de Paris en 1871, sénateur en 1876, l'un des fondateurs et le premier président de la Ligue des Patriotes.
Il fut inhumé au cimetière Montparnasse.
Cf. Henri Martin, sa vie, ses œuvres, son temps par G. Hanotaux.


D4-E4

Jean MERMOZ : (Aubenton 1901 - dans l'Atlantique Sud 1936), aviateur français
Pilote de l'Aéropostale, il s'illustra en établissant la ligne Buenos Aires-Rio de Janeiro (1928) et en franchissant la cordillère des Andes (1929), puis il réussit la première traversée de l'Atlantique sud sans escale, de Saint-Louis du Sénégal à Natal (12-13 mai 1930). Il disparut en mer, au large de Dakar, à bord de l'hydravion Croix-du-Sud.


B7-B8

D'une longueur de 397 m, cette rue a gardé son nom actuel depuis avant les années 1970.
Sur le bras de dérivation de l'Oise (régularisé par le barrage déversoir), se trouvait un moulin : le Tordoir. Cette usine à huile était la propriété de RIGAUT. Le pont d'accès à l'île où se trouvaient l'habitation et l'usine est toujours en place. Dans les ruines, l'emplacement des meules était toujours visible jusqu'en 1950. Les vannes, l'emplacement de la roue, ne sont plus visibles car cachées par la maison d'habitation. La construction de ce moulin date d'avant la révolution de 1789. Le moulin étant devenu très ancien, en 1773, avec l'accord de BRIENNE, il fut rajouté par juxtaposition d'un côté de la roue, une deuxième série de meules actionnées par la même chute. Le tordoir est aussi appelé "Les grands moulins".
Le tordoir était un atelier de broyage et de pressurage de graines oléagineuses, à l'époque principalement du colza. La roue à pales ou à aubes du moulin entraînait des meules qui tournaient verticalement sur une table, également en pierre.

P


D5-D7

(Dole 1822 - Villeneuve l'étang, Marnes-la-Coquette 1895), chimiste et biologiste français.
Il effectua des travaux sur la stéréochimie, puis se tourna vers l'étude des fermentations. Il montra que celles-ci étaient dues à l'action de micro-organismes, et que la "génération spontanée" des microbes n'existait pas. Il étudia la maladie des vers à soie (1865), puis, après une recherche sur les vins, réalisa une méthode de conservation des bières, la pasteurisation. De 1870 à 1886 s'élabora la partie la plus importante de son œuvre consacrée aux maladies infectieuses. Il montra la nature microbienne du charbon, découvrit le staphylocoque, le streptocoque, réalisa le vaccin contre le charbon et celui contre la rage, qui lui valut la célébrité (1885).


C5-C6

Anciennement Rue Marterois (ou des Martyrs) jusque 1974. Appellation souvent utilisée dans la région pour indiquer un ancien lieu d'inhumation.
Longueur 266 m
Jacques MARQUETTE (Laon 10 juin 1637 - Sur les bords du Lac Michigan 18 mai 1675)
Entré à 17 ans dans la compagnie de Jésus, il fait de solides études achevées à l'université de Pont-à-Mousson, où il enseigna ensuite. En 1666, ce missionnaire jésuite obtient de partir pour le Canada, afin d'évangéliser les Ottawas et kes Hurons. C'est avec la plus grande joie qu'il accepte de participer à l'expédition JOLIET dont il doit être le directeur spirituel et le géographe. Les préparatifs se font à la mission Saint Ignace, l'emplacement actuel de la ville de Chicago, en janvier 1673. MARQUETTE les décrit ainsi "Du blé d'Inde avec quelque viande boucanée furent nos provisions avec lesquelles nous embarquâmes sur 2 canots d'écorce, M. JOLIET et moi, avec 5 hommes biens résolus à tout faire et à tous souffrir pour une telle entreprise". Il descendit le Mississipi jusqu'à son confluent avec l'Arkansas, sur une barque, conseillé par quelques indiens. Il mourut de fatigue et de privation au cours de ce voyage. Dans la salle des congrès à Washington, il compte parmi les douze statues représentant les fondateurs des Etats-Unis. Sur le monument qui lui est dédié, à Chicago, il est inscrit que son expédition a été aussi compliquée que la conquête de la lune.


D5

Le petit moulin fut installé sur le bras de l'Oise contournant l'actuel terrain de sport (au lieu dit "le pré des Goths"). Sa construction fut décidée, encouragée par la population et la municipalité, le 12 avril 1793 pour être en concurrence avec les grands moulins. On ne voulait plus de situation de monopole. Son alimentation en eau était facilitée, régularisée par le barrage déversoir qui maintenait le niveau dans le bras principal et un écoulement régulier dans ce bras. On pense que ce petit bras serait appelé "Oisel (ce nom est également donné au bras de l'Oise qui passe à Brissay-Choigny). Ce moulin a été vendu en 1813 à la caisse d'amortissement de la dette. Il fut racheté par GRENIER Jean François fils, avec un jardin de 34 ares 20, plus 25 ares de prés pour 22 000 F. Une petite turbine fut réinstallée après 1920 pour remplacer la roue à pales et à augets.
Cette rue d'une longueur de 236 m était avant un chemin appelé : chemin dit du moulin.


C6-C7

C'est une rue qui permettait autrefois de se rendre au pont de gré (Rue du Tournoi de 1188). Poncelet veut donc dire petit pont.
Le haut de la Rue Glaucarne et toute la Rue de la Croisie s'appelaient toutes les deux Rue du Poncelet. Mais avant cela (en 1826), cette rue était divisée en deux parties. La Rue du Poncelet allait du bas de l'actuelle rue jusqu'à la Rue du Moulin, et la Rue du Carcan allait de la Rue du Moulin jusqu'à la Rue Glaucarne. Cette rue a une longueur de 421 m.


C3-D3

D'une longueur de 232 m, cette rue a gardé le nom qu'elle avait, bien avant les années 1970.
La définition du dictionnaire nous dit : Maison d'un religieux qui dirige certains monastères. Appelé également prioret en 1190.
Le prieuré qui existait à Vendeuil avant la révolution et qui portait le nom de prieuré de Saint Jean-Baptiste fut fondé par les moines de l'abbaye de Saint Vincent à Laon, en 1088. Il demeura 150 ans sans conventualité. Il fut sécularisé en 1338 et fut plus tard réuni à la manse conventuelle de l'abbaye de Saint Eloi de Noyon par échange fait avec l'abbaye de Saint Vincent pour d'autres biens. Le couvent du prieuré se trouvait à côté et au nord de l'église ; il occupait tout l'espace s'étendant de l'ancien cimetière jusqu'au bord des falaises (qui était la grande route se dirigeant vers Moy). Au XVIII° siècle, les biens du prieuré étaient très importants et s'étendaient outre Vendeuil, sur les terroirs d'Alaincourt, de Berthenicourt, de Remigny, de Travecy et de Montigny. Le prieuré disparut à la révolution, ses biens furent confisqués au profit de la nation et vendus au district de Saint-Quentin. Dans certains ouvrages, on nous dit qu'un souterrain permettait de se rendre du prieuré au château.

Q


D4-D5

Maurice Quentin de LA TOUR : (Saint-Quentin 1704 - Saint-Quentin 1788).
Pastelliste français, célèbre pour ses portraits plein de vie.
Pour ceux qui ont connu le franc avant que l'euro ne fasse son apparition, ils pourront se souvenir que le portrait de ce personnage était visible sur les billets de 50 francs.
La ville de Saint-Quentin a d'ailleurs fêté le tricentenaire de sa naissance en 2004.

R


E8

Jean RACINE : (La Ferté Milon 1639 - Paris 1699), poète tragique français.
Orphelin, il est recueilli par les religieuses de Port-Royal, où il reçoit une éducation jansénite. Après avoir tenté de concilier ses aspirations littéraires avec la carrière ecclésiastique, il se consacre au théâtre. Il fait jouer la Thébaïade (1664), puis Alexandre le Grand (1665), mais c'est le succès de la tragédie Andromaque (1667) qui assure sa réputation. Il donne ensuite Britannicus (1669), Bérénice (1670), Bajazet (1672), Mithridate (1673), Iphigénie en Aulide (1674), Phèdre (1677). Nommé historiographe du roi, reconcilié avec les jansénistes, il renonce alors au théâtre. Mais, à la demande de Mme de Maintenon, il écrit encore pour les élèves de Saint-Cyr les tragédies bibliques Esther (1689) et Athalie (1691). Le théâtre de Racine peint la passion comme une force fatale, qui détruit celui qui en est possédé. Réalisant l'idéal de la tragédie classique, il présente une action simple, claire, dont les péripéties naissent de la passion même des personnages. Racine a aussi écrit une comédie, les Plaideurs (1668), spirituelle critique des mœurs judiciaires.

S


D1-D5

Saint-Jean : Fils de Zébédée, c'est l'un des douze apôtres en qui l'on reconnaît "le disciple que Jésus aimait" dans le quatrième évangile. Il est le premier disciple de Jésus, assiste à la transfiguration, reçoit la garde de Marie et accède avec Pierre au tombeau vide. La tradition le fait mourir à Aphèse. On commémore son nom le 27 décembre.
Cette rue a ce nom depuis le 3 mai 1974. Avant, elle s'appelait Route de Saint-Quentin à la Fère. Cette avenue est une route départementale (RD 346).


C7-D7

Cette rue de 244 m est appelée Simon Fer depuis le XVII° siècle.
En mai 1674, le prince d'Orange avait rassemblé une armée de 70 000 hommes (Allemands, Espagnols, Hollandais) et avait décidé d'envahir la France par les Frontières de Champagne et de Picardie. Un contingent de 1 500 hommes sous les ordres du baron de Quincy, projette d'établir un camp dans les villages proches de La Fère, parmi lesquels se trouvaient Vendeuil. A l'annonce de l'arrivée des ennemis, les cloches de l'église appellent les paysans aux armes. Le maire et le gouverneur du château établirent deux centres de résistance : l'un au château, l'autre à l'église. Ils distribuèrent des armes, des munitions et des vivres, et chacun jure de mourir à son poste plutôt que de se rendre. Pendant ce temps, un certain nombre d'hommes armés s'avancent au devant de l'ennemi, jusqu'à Cerisy mais, inférieurs en nombre, ils doivent se replier sur le village suivis par les troupes du baron de Quincy qui donnent l'assaut. Après une sanglante bataille de rue, les défenseurs reculent et cherchent un refuge dans l'église. Les soldats de Quincy, après avoir incendié la moitié du village (110 maisons) s'approchent de l'église pour y mettre le feu. Mais ils sont accueillis par les coups de feu des vendeuillois retranchés dans le clocher. Parmi eux se trouvait un brave dont on a conservé le nom : Simon FER. Le baron de Quincy, étonné de cette résistance, donne l'ordre à ses soldats d'enfoncer les portes de l'église et de fusiller tous ceux dont ils pourront s'emparer. C'est alors que Simon Fer l'abat d'un coup d'arquebuse. Les ennemis, voyant leur chef mortellement blessé s'enfuient en désordre, mais se vengent en mettant le feu à l'hospice et à d'autres maisons du bourg. Les Vendeuillois, ayant à leur tête Simon Fer, les poursuivent, et exapérés par le spectacle de leurs maisons brûlées, fondent sur leurs ennemis avec tant d'impétuosité, qu'en peu de temps les rues sont jonchées de cadavres. Plus de 600 soldats trouvèrent la mort dans cette affaire. Malheureusement, entraîné par son ardeur, Simon Fer est tué en sortant de l'église. Pour honorer sa mémoire, on donna son nom à la rue où était sa maison.


B6-C6

On emprunte l'Avenue du Stade pour se rendre à Brissay-Choigny par la RD 421 mais aussi pour aller au Stade Albert Renaud ou au caravaning. Sa dénomination ne date que depuis 1974.

T


C6-D6

Anciennement Rue Paul Carette. Longueur 249 m.
L'allée des Tilleuls doit son nom aux deux rangées de tilleuls plantés de part de d'autre de celle-ci.
Elle s'étend de la Rue du Poncelet à la Rue Pasteur.
Un arbre de la liberté a été planté au milieu de cette allée en 1989, pour le bicentenaire de la révolution.
Un autre arbre avait été planté au pied de l'escalier de l'école le 9 mai 1948 pour célébrer la révolution de 1848.


A8-B7

D'une longueur de 260 m, elle aboutit à la rivière Oise.
Avant 1974, elle s'appelait Rue de la Chaussée.
Ce tournoi prouve l'importance de Vendeuil au moyen âge. Il a été organisé par le sire de Coucy, probablement Raoul. Les historiens ne sont pas d'accord sur la date du tournoi : 1177 ou 1188. Il a eu lieu dans la grande prairie entre Vendeuil et Brissay-Choigny, en face du château (le canal n'existant pas à cette époque). Le sire de Coucy avait fait annoncer le tournoi jusqu'en Belgique, lancer de nombreuses invitations et les chevaliers vinrent de partout : de Flandre, de Champagne, de Bourgogne, de Bretagne... Au fur et à mesure de leur arrivée, ils furent logés dans les maisons du bourg parées pour les recevoir. La veille du tournoi, le comte de Namur offrit un magnifique souper qui fut suivi par un bal. Avant les joutes, une messe de bénédiction a été prononcée en grande pompe et l'on se rendit ensuite dans la prairie où tout avait été préparé pour le tournoi. Plus de vingt tentes avaient été dressées. Des bannières aux armes de principaux jouteurs flottaient tout autour du camp. Le premier jour, il y eut 9 joutes. Les principaux jouteurs étant : le duc de Limbourg, le Bachelier Gauthier de Sorel, Enguerrand de Coucy, Guillaume et Jean de Nesle, le seigneur de Flavy, le sire Gobert d'Aspremont, Hues de Remigny, Gaulard de Moy et le sire de Chauvigny. Le deuxième jour, la finale opposa le sire de Coucy et le sire Drius de Chauvigny. Il furent tous deux désarçonnés et on les emporta évanouis sur leurs écus. Les prix du tournoi (deux faucons dressés pour la chasse) furent attribués l'un au sire de Coucy, l'autre au sire de Chauvigny. Les chevaliers de Champagne et du Berry proposèrent un autre tournoi qui aurait lieu quinze jours plus tard à Mézières. Le lendemain, tous les étrangers quittèrent Vendeuil.

Extrait de "Li roumans du chastelain de Coucy" édité par Crapelet p.43. au sujet du tournoi donné par le sire de Coucy en 1177 entre La Fère et Vendeuil : "Bien sai qu'il avoit escu d'or
D'une bare d'azur fassiée
Et si ot au chief entaillée,
Un lioncel vermeil passant
"

Certains renseignements ont été extraits du dictionnaire Larousse.
D'autres ont été obtenus grâce aux recherches menées par Nicolas BRASIER.

Document mis à jour le 22/11/2024