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Livre d'or - Plan du site - Webmaster

 

L'église Saint-Jean Baptiste.

L'église est belle et très ancienne. Elle est bâtie sur les ruines de celle qu'un CLEREMBAULT avait fait élever. Son aspect extérieur est très imposant. Elle est de style gothique. Lorsqu'on se trouve dans le cimetière et qu'on approche de ce bel édifice, on reconnaît de suite qu'il a eu beaucoup à souffrir des guerres et des incendies qui ont désolés anciennement le pays. Le bas de la construction sur laquelle se repose le clocher a peut-être 700 ou 800 ans de date. On croit du reste, qu'il remonte au XII° siècle, et que le sommet date du XIII° siècle. On y remarque les traces des incendies qui ont détruit l'église à différentes époques, antérieurement au XV° siècle. On croit que l'église actuelle fut réédifiée ou plutôt reconstruite par Marie de Luxembourg vers la fin du XV° siècle. L'intérieur de l'église est aussi très intéressant. Les voûtes reposent sur six colonnes construites en 1776. La nef est régulière dans toutes ses parties.

Le maître autel, en style de la renaissance, est en marbre, ainsi que le pavé du sanctuaire. Les boiseries sont en style de la renaissance. On trouve derrière l'autel, un beau retable où est représentée la naissance du christ. Le chœur, long de près de 15 mètres est éclairé par six belles fenêtres géminées de 2,90 mètres de largeur sur 5 mètres de haut. Dans les bas côtés se trouvent deux chapelles qui ajoutent encore à la beauté et à la régularité du site. On y entre par trois portes.

L'église actuelle a été reconstruite à la suite de la première guerre mondiale. Une chapelle, édifiée sur l'ancien hôtel dieu, a été inaugurée le 27 novembre 1921. L'église a, quant à elle, été terminée en 1931, elle a été reconstruite selon les plans de l'ancienne. Sa hauteur maximale est de 32,50 m. Le nom de Saint Jean Baptiste a été donné à l'église de Vendeuil par RADBOD II, évêque du Vermandois et de Noyon, vers l'an 1081 ou 1088.

Le clocher a la particularité de posséder deux coqs. Certains disent que le premier coq a été offert par le Seigneur qui a commandé le clocher, et que l'autre coq a été offert par le Seigneur qui a vu le cocher surplomber la chère église... Une autre version dit que le second coq est celui qui trônait sur la chapelle du château. Saint-Jean-Baptiste côtoie Jeanne-Françoise Félicité, Caroline-Elizabeth et Désirée-Marthe-Louise, les noms des cloches de l'église.

Saint Jean Baptiste (ou Le Baptiste) : Fils de Zacharie et d'Elisabeth. Prophète juif en qui les évangiles reconnaissent un précurseur du christianisme. Il baptisait par immersion dans l'eau du Jourdain. Selon Marc, Jésus se fit baptiser par lui. Arrêté sur ordre d'Hérode Antipos, il fût décapité dans la citadelle de Machéronte en 28. La mort de Saint Jean Baptiste est commemoré le 29 août. Les Jean Baptiste sont fêtés le 24 juin (Nativité).

Curés

Des plaques installées à l'entrée droite de l'église portent un témoignage pour certains curés du village :


Articles

INFO EGLISE (bulletin municipal novembre 2016)

Nous organiserons dans le courant de l'année 2017 une journée citoyenne pour le nettoyage de l'église de notre village. Nous solliciterons alors toutes les bonnes volontés de notre village.

TRESORS DE LA VALLÉE DE L’OISE - L’église aux deux girouettes de Vendeuil

Deuxième volet de notre série estivale sur les trésors de la vallée de l’Oise. Direction Vendeuil pour découvrir son église du début du XXe siècle.

Vendeuil est lui aussi traversé par la rivière Oise. Le village est d’ailleurs connu pour ses étangs. Celui de la Ballastière est propice aux promenades bucoliques et à la pêche. Mais ce n’est pas pour la rivière et les étangs que nous faisons étape à Vendeuil, mais pour son église.

Cet édifice plutôt imposant est aussi une fierté pour les habitants du village. Située dans la rue principale, à quelques encablures de la place du 18-juin-1940 et de la mairie, l’église Saint-Jean-Baptiste est une construction incontournable pour toutes les personnes qui traversent le village.

De style gothique, elle a été construite sur les ruines de la bâtisse précédente. Lorsque, par curiosité, on fait le tour de l’église on remarque sur les murs des impacts de balles datant de la Seconde Guerre mondiale et des traces de différents incendies.

Deux coqs sur le toit

L’église actuelle a été reconstruite après la Grande Guerre. Terminée en 1931, elle a été reconstruite selon les plans de l’ancienne construction. Une petite bizarrerie attend les curieux qui prennent le temps de lever la tête et de regarder le toit de l’édifice religieux. Le clocher a en effet la particularité de posséder deux coqs. Certains disent que le premier a été offert par le noble du village et que le second serait celui qui trônait sur la chapelle du château.

L’intérieur est aussi très intéressant. Les voûtes reposent sur six colonnes construites en 1776. La nef est régulière dans toutes ses parties. L’autel en marbre et les boiseries sont de style Renaissance. On trouve derrière l’autel un retable représentant la naissance du Christ. Le chœur, long de près de 15 mètres, est quant à lui très lumineux. Ses cloches portent les doux noms de Jeanne-Françoise-Félicité, Caroline-Elizabeth et Désirée-Marthe-Louise.

(Courrier Picard - 19 juillet 2014)

Les églises victimes de pilleurs

Le pillage de l'église de Pontruet, découvert dimanche dernier n'était pas un acte isolé. Quatre autres édifices religieux ont eux aussi été victimes de vols. A Vendeuil, Brissy-Hamégicourt, Séry-les-Mezières les pilleurs sont repartis avec des objets de culte, tandis qu'à Mont-d'Origny, ils se sont emparés d'outillages stockés dans la sacristie. Trafiquants de métaux ou collectionneurs, les gendarmes ne privilégient aucune piste.

Le côté sacré des lieux n'a pas l'air d'émouvoir la bande qui sévit depuis le début du mois dans les villages autour de Saint-Quentin. ... A Vendeuil, une tête de Christ et un plateau en argent ont notamment été dérobés. ... Ces actes laissent d'abord à penser à du trafic de métaux mais les gendarmes ne sont pas si catégoriques. "Il peut aussi s'agir de collectionneurs, tempère Michel Houdin, le capitaine de la compagnie de Saint-Quentin. On entre dans la période des "foires-à-tout", ces objets pourraient être vendus à l'étranger dans les pays limitrophes." De plus, la plupart des objets dérobés ne comportent pas un pourcentage de métal réutilisable très important. L'enquête ne fait que commencer.

Olivier DE SAINT RIQUIER

(L'Aisne Nouvelle - 13 mars 2009)

Saint-Quentinois - Vols - Cinq églises dépouillées

Cinq églises dans un périmètre de 30 kilomètres ont été vidées en quelques jours de ce qu'elles ont de plus précieux, leurs objets de culte. Le capitaine Houdain, patron des gendarmes de la compagnie de gendarmerie de Saint-Quentin ne croit pas au hasard, même si, aucun mode opératoire particulier n'a été identifié.

L'enquête ne s'avère pas simple. "Les portes des églises n'ont pas toutes été forcées, certaines ne ferment pas. On assiste à un écumage des reliques et des objets de culte, qui n'ont pas forcément une grande valeur financière mais une valeur religieuse importante."

Pour aider les enquêteurs à mettre la main sur cette bande qui écume la campagne, des techniciens en identification criminelle ont procédé à divers relevés. "On est confronté à un problème de taille, poursuit le capitaine Houdain, nous ne connaissons pas la date précise où les cambriolages ont été commis, du fait que les églises sont désertées."

... A Vendeuil et Séry-lès-Mézières, la porte de l'église et de la sacristie ont été forcées. Des objets de culte ont été dérobés : calices, plateaux en argent, aubes...

(L'Aisne Nouvelle - 12 mars 2009)

Notre clocher a de nouveau ses deux coqs au vent

Il y a quelques semaines, l'entreprise Slocinski commençait le réfection du clocher de l'église, et, les deux coqs qui ornaient le faîte durent être descendus.

Dimanche dernier, les travaux étant terminés depuis quelques jours, une belle cérémonie a marqué leur réinstallation.

A l'issue de l'office religieux, les coqs portés par les ouvriers de l'entreprise furent bénis sur le parvis de l'église, par M. l'abbé Herlem, en présence d'une foule de fidèles, parmi laquelle on notait la présence de M. Legrand, maire, et des membres du conseil municipal.

Puis, au son de l'Harmonie municipale, Christian Slocinski, fils de l'entrepreneur ainsi que ses trois compagnons de travail, gravirent les escaliers du clocher, et c'est à Christian que revint l'honneur de poser les deux coqs, à quelque cinquante mètres de hauteur, sous les regards d'une foule tenue en haleine, en cet instant solennel.

Finalement, les deux "symboles du soleil levant" refaisant face au vent, l'assistance fut conviée à un vin d'honneur qui termina cette cérémonie sympathique.

(L'Aisne Nouvelle - mardi 9 avril 1968)

Document mis à jour le 24/11/2024